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Nos chemins V2

Nos chemins V2
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Nos chemins V2
25 octobre 2008

S'en aller?

Et s'en aller
Comme on s'avoue que vivre à commencer
C'est le moment de vérité

Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
C'est le moment de vérité


Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin...

Australia

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17 août 2008

I'm kissing you...

Jeudi  1 juin 2006
J'ai parfois mal quand je lis des profils de chat (dial) s'intitulant "j'y crois plus mais..." ou "on peut toujours rêver"...Ca ne sert à rien de chercher les réponses en l'autre...Les réponses sont à trouver en soi-même...Il ne faut pas créer 0,5 + 0,5 mais plutôt 1²...Trouver son degré plutôt que de chercher son complément...
J'ai parfois mal...
Ces kilomètres de vie manquée...Cette façon de sublimer la tristesse et les râtés...Les larmes d'or et plus d'eau...Tout est si complexe mais tout est si beau...
Le visage de Leeloo, dans Le cinquième élément, découvrant la vilité de l'être humain...Cet adolescent qui ne vit plus car la vie le dégoute...Pas sa vie, LA vie...Cette relativité extrème et cette dévotion passive m'atirrent. J'aime le désespoir, j'aime les visages en détresse car ils recellent tant d'émotions et tant d'humanité...Pourtant j'aimerai qu'ils ne soient pas. Mais la tristesse est indispensable à l'émotion pure, c'est ceratin...
Je crois en "Matrix", je crois en "Au delà de nos rêves", je crois en "Ghost", je crois en "Roméo et Juliette"...J'aimerai que ma vie soit bercée de musique de films. Que mes histoires d'amour se passent en fond de "Des'ree" et que tout évènement soit porté par la musique...
Je crois en un monde sans guerre ni cruauté. Je crois en l'éveil de l'humanité, je ne crois pas en l'aliénation de la religion. Je crois en l'amour et tout ce qui en découle. Je crois être un grain de sable porté par le vent et chercher son coquillage pour y retrouver ceux qui s'y seront rassemblés. Un jour les hommes sages prendront le pouvoir et ce mot s'arrêtera là même d'exister. Un jour, l'anormalité sera l'égoïsme, un jour nous aurons tous la même couleur et la religion de l'humain. Un jour nous seront un modèle pour l'univers. Je veux mourir pour une cause. Pas seulement pour servir à quelque chose ou pour sublimer mon être mais aussi pour m'oublier et me sentir juste humain, simplement humain. Je veux mourir pour une cause...

me_sleeping
Faire que l'amour...


Un petit extrait de mon ancien blog que j'ai laissé pour anonyme durant presque 3 ans...Comme un electro-choc, il m'est revenu en pleine gueule ce soir. En pleine gueule de ma non-évolution, de ma mémoire courte, de ma stagnation ici. Après cela, il ne me reste plus grand chose à faire qu'attendre. Attendre quelqu'un, attendre quelque chose, attendre. Bien sûr, depuis, la vie est passée, ma vie a rencontré des choses intenses, des surpassements inattendus, pilrgirm way, red cross etc. Pourtant j'attends, j'attends. Je t'attends toujours ou plutôt je m'attends toujours. Je dois encore - est-ce une sorte de destinée? - aller chercher autre part. La décision d'attendre est donc prise. C'est bien mieux que le laisser-aller. Ouf, je suis sauvé par l'attente, quelle ironie. Attendre fin octobre. J - 75.

10 avril 2008

Retraite estonienne

L'endorphine a porté ses fruits. Je n'aurai eu que deux mois de pause, et heureusement. J'ai terminé mon premier marathon dimanche dernier, 6 avril 2008. Belle épreuve, beau chemin, dur et intense, tout ce que j'aime. L'un sans l'autre ne peut exister réellement en moi. Tout le monde sait bien que le bonheur n'existe que grâce au malheur, par exemple, et il en va de tous les opposés qui soit. La dureté et l'intensité ne sont pourtant pas deux opposés évidents. En leur sens général. Mais tout sentiment est subjectif. Je vis l'intensité comme l'accomplissement, comme le but de la vie, comme le sens. Je vis la dureté comme l'épreuve, le début,  l'incompréhension,  le non-sens, la peur et les doutes. En quelques mois, j'ai réalisé deux défis qui me tenaient à cœur. Pas fondamentalement car ils me sont apparus comme évidents depuis peu de temps. Et pourtant ils étaient là, en moi, bien ancrés. Une carte d'anniversaire du bout du monde, un rêve d'enfant, cauchemar plutôt, ce livre que ma mère me lisait les nuits de ces cauchemars, une course d'oursons, un marathon peluchois...Un verre de rouge à la main, je souris, je souris de ces accomplissements. Je suis soulagé aussi de savoir que je pars en Estonie dans 2 jours pour un chantier de jeunes bénévoles. Juste histoire de me couper de tout, ma petite retraite lyrique...Et pour une fois, je ne cherche rien là bas, à part le dépaysement. Et il sera obligatoirement là. Pas de défi, pas d'engagement, juste une retraite, pour réfléchir, ou plutôt penser à la suite, à la grande quête qui m'attend ou au petit rien que je vais redevenir. On verra, on en est pas là, je ne suis rien, je suis même moins que rien, ce soir. Je veux juste me remplir d'un peu de culture légère, d'histoire, d'autres, d'autre chose que moi car l'égocentrisme est tant de mise ici. Soupire d'envie. Soupir de soulagement à venir.


HPIM3520

Je suis ton cœur

4 mars 2008

Sur les chemins de l'endorphine

Comment se passe une mue de Pélerin à touriste de la vie? Mal, très mal, forcément...La quête de soi, le chemin  spirituel, la découverte des autres manque. Atrocement. On en vient à se dire que le pélerinage est un monde idéal. Le monde idéal. Tout était là. Tout. L'aventure parfaite, les autres, l'altruisme (parfois), l'introspection jusqu'au boutiste et même la perfection des rapports (même si rares) avec ceux qu'on aime, l'abnégation inconsciente des viletés du monde. Et tout à coup, un beau soir de 26 août 2007, on me demande de tout arrêter. De quitter ce monde idéal et de se retrouver là, sans plus de but que de replonger au fin fond des poils du lapin. De vivre sa vie sans avoir sa dose quotidienne d'exaltation, de surprise et de découverte. Aïe. Deux mois en baisse, en chute. Et un jour,je découvre l'endorphine.

endorphine

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